CRIQUET SORS DE MA TERRE !
Nous t’interrogeons esprit raffiné
Sur la génération des Ait-Quassi
Que nul ne parvint à dompter.
Du premier col au col dernier,
Nul ne parvint à les affronter,
Par la poudre, ils ont conquis leur légende.
Mais lorsque sonna l’heure de leur dégringolade,
Il suffit d’une poignée d’hommes courageux
Et leurs possessions déchurent aux galeux.
Armée de sauterelles, quitte mon pays ensoleillé !
Les richesses que tu y trouvas jadis, sont épuisées,
Tu dis que le caïd t’a vendu ma terre brulée?
Exhibe alors les actes, s’ils sont certifiés !
Demeure à l’abri de la terre,
Ton plafond se dénude avec tant de lumière
D’outre en outre rugissent les ravages inutiles
Car dans le tissage, s’enchevêtrent les fils.
L’opulence, ne l’évoque plus, pleure-la !
Point de visite, au désespoir, mets-la !
Ceux qui devaient conquérir l’ère nouvelle,
Leurs rêves adviennent cauchemars cruels.
Armée de sauterelles, quitte mon pays ensoleillé !
Les richesses que tu y trouvas jadis, sont épuisées,
Tu dis que le caïd t’a vendu ma terre brûlée?
Exhibe alors les actes, s’ils sont certifiés !
Qui devait dénouer la tragédie est inexistant
Pris dans les rets, son esprit est pétrifié.
Dans la rage, la jeunesse s’est immolée,
Les fils ne sont plus reconnus par leurs parents.
L’oracle clamait le mal du quatorzième siècle
Ce siècle en féroce horreur le domine pleinement
Les morsures aiguisent les dents,
De son lieu, la sagesse est bannie entièrement.
Armée de sauterelles, quitte mon pays ensoleillé !
Les richesses que tu y trouvas jadis, sont épuisées,
Tu dis que le caïd t’a vendu ma terre brûlée?
Exhibe alors les actes, s’ils sont certifiés !
Chacun s’en est allé à son terroir
Nul n’en revint avec ses devoirs ;
L’humiliation a mordu aux murailles,
S’impatiente d’envahir le bercail.
Nous avons vu la fraternité se déchirer,
Ils l’enrichirent d’indignes intérêts ;
L’issue funeste était dès longtemps visible,
La morve étouffe la gaicha.
Armée de sauterelles, quitte mon pays ensoleillé !
Les richesses que tu y trouvas jadis, sont épuisées,
Tu dis que le caïd t’a vendu ma terre brûlée?
Exhibe alors les actes, s’ils sont certifiés !
La fraternité marcescente expire
S’affouille tels les galets sans l’eau pure
Elle endure toute épreuve qui surgit,
Redoute que l’horreur s’enfuie.
Les torrents qui sur elle se sont déversés
Se lestaient de toutes les morosités ;
Le soleil, qui par sa vigueur doit briller,
Tentera de faire une moelle vidangée.
Armée de sauterelles, quitte mon pays ensoleillé !
Les richesses que tu y trouvas jadis, sont épuisées,
Tu dis que le caïd t’a vendu ma terre brulée?
Exhibe alors les actes, s’ils sont certifiés !
Inspiration (paroles et musique de Lounès Matoub)
https://amakrim.blogspot.com/2016/06/1-criquet-sors-de-ma-terre-ffegh-ay.html
Sur la génération des Ait-Quassi
Que nul ne parvint à dompter.
Du premier col au col dernier,
Nul ne parvint à les affronter,
Par la poudre, ils ont conquis leur légende.
Mais lorsque sonna l’heure de leur dégringolade,
Il suffit d’une poignée d’hommes courageux
Et leurs possessions déchurent aux galeux.
Armée de sauterelles, quitte mon pays ensoleillé !
Les richesses que tu y trouvas jadis, sont épuisées,
Tu dis que le caïd t’a vendu ma terre brulée?
Exhibe alors les actes, s’ils sont certifiés !
Demeure à l’abri de la terre,
Ton plafond se dénude avec tant de lumière
D’outre en outre rugissent les ravages inutiles
Car dans le tissage, s’enchevêtrent les fils.
L’opulence, ne l’évoque plus, pleure-la !
Point de visite, au désespoir, mets-la !
Ceux qui devaient conquérir l’ère nouvelle,
Leurs rêves adviennent cauchemars cruels.
Armée de sauterelles, quitte mon pays ensoleillé !
Les richesses que tu y trouvas jadis, sont épuisées,
Tu dis que le caïd t’a vendu ma terre brûlée?
Exhibe alors les actes, s’ils sont certifiés !
Qui devait dénouer la tragédie est inexistant
Pris dans les rets, son esprit est pétrifié.
Dans la rage, la jeunesse s’est immolée,
Les fils ne sont plus reconnus par leurs parents.
L’oracle clamait le mal du quatorzième siècle
Ce siècle en féroce horreur le domine pleinement
Les morsures aiguisent les dents,
De son lieu, la sagesse est bannie entièrement.
Armée de sauterelles, quitte mon pays ensoleillé !
Les richesses que tu y trouvas jadis, sont épuisées,
Tu dis que le caïd t’a vendu ma terre brûlée?
Exhibe alors les actes, s’ils sont certifiés !
Chacun s’en est allé à son terroir
Nul n’en revint avec ses devoirs ;
L’humiliation a mordu aux murailles,
S’impatiente d’envahir le bercail.
Nous avons vu la fraternité se déchirer,
Ils l’enrichirent d’indignes intérêts ;
L’issue funeste était dès longtemps visible,
La morve étouffe la gaicha.
Armée de sauterelles, quitte mon pays ensoleillé !
Les richesses que tu y trouvas jadis, sont épuisées,
Tu dis que le caïd t’a vendu ma terre brûlée?
Exhibe alors les actes, s’ils sont certifiés !
La fraternité marcescente expire
S’affouille tels les galets sans l’eau pure
Elle endure toute épreuve qui surgit,
Redoute que l’horreur s’enfuie.
Les torrents qui sur elle se sont déversés
Se lestaient de toutes les morosités ;
Le soleil, qui par sa vigueur doit briller,
Tentera de faire une moelle vidangée.
Armée de sauterelles, quitte mon pays ensoleillé !
Les richesses que tu y trouvas jadis, sont épuisées,
Tu dis que le caïd t’a vendu ma terre brulée?
Exhibe alors les actes, s’ils sont certifiés !
Inspiration (paroles et musique de Lounès Matoub)
https://amakrim.blogspot.com/2016/06/1-criquet-sors-de-ma-terre-ffegh-ay.html
FFEGH AY AJRAD!
a lfahem akk nesteqsi,
(γe)f lğğil n-at qasi,
ur yeh’kkim h’edd akken llan,
si tizi alamma ttizi,
h’edd ma ten i εas’i,
s-lbarud i tt-idd-h’ellan,
asmi i sen irad s-trusi,
cituh' d-iγisi,
ci nsen yeggwrad ger yid’an…
effeγ a yajrad tamurt-iw,
lxir i dd-tufid’ zik yemh’a,
ma d-lqadi ik yezenzen,
awid laεqed ma yeseh’a…
a yaxxam tedduri tmurt,
seqf-ik yecteh’ yaεra,
yal tamat’ add tesrugmut,
xerben lexyud degg zet’a,
liser ur t-idd bedder xas rut,
ays-it ur dd-ibern-ara,
widen akk i dd-yağ-ğwen ttbut,
fγent-asen tirgga mxalfa,
effeγ a yajrad tamurt-iw,
lxir i dd-tufid’ zik yemh’a,
ma d-lqadi ik yezenzen,
awid laεqed ma yeseh’a…
win ara tt-iffrun ullac,
yexled’, yemcubak yixef-is,
segg γilif fesden warrac,
ur yaεqil baba-s mmi-s,
caren (γe)f lqum n-rbaεtac,
win dd-iteddun aketr-is,
uglan m(e)sden i tkerac,
ah’ezeb ihujer amd’iq-is,
effeγ a yajrad tamurt-iw
lxir i dd-tufid’ zik yemh’a
ma d-lqadi ik yezenzen
awid laεqed ma yeseh’a…
yal yiwen akken dd-iseweq,
s-leqrar ur dd-glin-ara,
ddel yeččadd lecqayeq,
ih’ar add yet’ef tasga,
nh’edr i tegmatt tefreq,
srebh’en-tt tefra reh’ba,
yettban was-aggi add yelh’eq,
yeh’sel wexlul di lγid’a,
effeγ a yajrad tamurt-iw,
lxir i dd-tufid’ zik yemh’a,
ma d-lqadi ik yezenzen,
awid laεqed ma yeseh’a…
texuxed tegma-tt tud’en,
a th’efu am yez’ra bb-wasif,
tesber i way dd-itts’aren,
tettaggwad as tebru i nnif,
tih’emmal i dd-yenaγlen,
εebant-as yal d-aγilif,
itij-is a dd-yecrurqen,
d-netta as yeskawen adif,
effeγ a yajrad tamurt-iw,
lxir i dd-tufid’ zik yemh’a,
ma d-lqadi ik yezenzen,
awid laεqed ma yeseh’a…
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