Powered By Blogger

lundi 13 juin 2016

4/MATOUB" LA BRULURE DE L’AMOUR (UZU N TAYRI)"

LA BRÛLURE DE L’AMOUR !

A l’heure due, me voici victime d’expiation !
Mon cœur s’emballe sous tension
Me brise, me déchire la poitrine en pulsion
Rien ne m’est demeuré de la raison,
Mais seule la démence de la raison.

De mon esprit assiège la charpente ossue
Qui prétend que la patience n’est pas ardue
Vienne me dire le contraire
Et prenne part au mal qui m’atterre.

Hélas ! Hélas !
C’est mon cœur qui désire ces douleurs aiguës
Hélas ! Hélas !
Et  c’est le mal d’amour qui me tue !

Je souffre d’un mal enlaidi
Les savants à qui je me confie
Devant mon état sont effarés.
Mon cœur de toute part est lézardé.

Là, il est assailli et fissuré.
Le couteau de l’amour m’a égorgé
M’offrant aux charognards enragés
Quand  le désir de l’amour fut évoqué.

Hélas ! Hélas !
C’est mon cœur qui désire ces douleurs aiguës
Hélas ! Hélas !
Et  c’est le mal d’amour qui me tue !

J’ai marché sur un tapis de braises enflammées
Le jour ou le désir d’amour a été évoqué
J’ai su que j’allais sombrer
Avec le vaisseau de la félicité.

Ce cœur m’afflige  de son intensité,
Je l’ai laissé régner tel quel,
Il a pris plaies et séquelles.
Si  ma raison pouvait le plier
Il éclaterait en mille morceaux
M’emportant dans le tombeau !

Hélas ! Hélas !
C’est mon cœur qui désire ces douleurs aiguës
Hélas ! Hélas !
Et  c’est le mal d’amour qui me tue !

Qui a foi en son cœur
Fabrique son cercueil ;
Il trace son chemin au tombeau
Et sa vie sera sans repos.

Et toute femme aperçue,
Le cœur l’exige pour remède absolu
S’il ne satisfait le désir du regard,
A son malheur, il se moule à sa vue:
Il harcèlera son sommeil hagard.

Hélas ! Hélas !
C’est mon cœur qui désire les douleurs aiguës
Hélas ! Hélas !
Et  c’est le mal d’amour qui me tue !

Hélas ! Hélas !
J’ai marché  sur un tapis de braises ardentes.

Inspiration (paroles et musique de Matoub Lounès)

https://amakrim.blogspot.com/2016/06/4-la-brulure-de-lamour-uzu-n-tayri.html





https://youtu.be/G40gdcKxvRQ







Aucun commentaire: